⁕ Littérature, ⁕ Roman noir, ❤ Coup de cœur ❤

« Ça restera comme une lumière » de Sébastien VIDAL

Le mot et le Reste – 318 pages – Broché dédicacé –

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Lorsque l’on ouvre un roman de Sébastien, on sait, je sais, que je vais retrouver une écriture toute en sensibilité, à fleur de peau, malgré la noirceur de certains personnages. Que l’on ne se trompe pas ceci est bien un roman noir où l’auteur nous plonge! Les sensations ressenties en sont exacerbées. Je m’attache aux personnages et c’est avec tristesse à chaque fois que je referme un de ses récits. Autant pour l’écriture lumineuse que pour l’histoire.

Parlons de l’histoire : Josselin personnage prédominant, rentre du Mali où il était en service. Une certaine nostalgie l’imprègne et il décide de revenir sur un passé qui pourrait le faire revivre, rejoindre ses amis de jeunesse. En route, il va rencontrer Henri, un fort personnage qui m’a beaucoup marquée – vous comprendrez en le lisant. Ils resteront ensemble quelques temps à « Missoulat », petite ville tranquille… le reste à vous de le découvrir.

On trouve entre certain paragraphes un journal de bord dédié à Erwan, la guerre, les conflits, les oubliés, j’en ai encore le cœur qui chavire. Un titre que je n’oublierais pas, comme les précédents et suivants de Sébastien. Un chouette coup de cœur. 💜

Vous pourrez aussi comprendre l’amour de l’auteur pour son environnement, ce lieu qu’est la Corrèze, au centre de la France, là où tout peut être rayonnant mais aussi très sombre.

« Missoulat. Un peu moins de dix mille habitants et, comme dans toutes les villes, l’envers du décor n’avait pas grand-chose à voir avec l’image officielle. La beauté du paysage au-dessus, la laideur des âmes en dessous… »

✨ Ce titre manquait à ma collection de l’auteur, je l’ai acquis lors de notre dernière rencontre à l’Espace Culturel Leclerc de Trélissac. Je ne manquerais pas de vous parler des deux titres d’une trilogie que j’avais enfouis dans ma PAL plus tard : « Carajuru » (2) et « Akowapa » (3) – Les enquêtes de Walter Brewski – que j’ai lu ce mois de mai.

Ce qui frappe quand on le voit, c’est sa monophtalmie. Pourtant, Josselin a perdu bien plus que son œil pendant son service au Mali. Au moment de rentrer au pays, un souvenir s’impose à lui comme seule source de réconfort, celui d’un lointain été passé à Missoulat, en compagnie de Damien, Martin et surtout d’Emma. L’été de ses seize ans. En route pour retrouver ce qu’il reste de sa jeunesse, un accident le dévie de sa trajectoire et l’amène à rencontrer Henri, un artiste ferronnier que la vie n’a pas épargné non plus. Bientôt, les problèmes du vieil homme deviennent aussi les siens, et Josselin découvre que même au sein d’une petite ville comme Missoulat, une tragédie politique et familiale peut briser des hommes et des vies. Entre crises post-traumatiques et règlements de comptes, son chemin vers la rédemption promet d’être long.

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