⁕ Drame, ⁕ Roman noir, ❤ Coup de cœur ❤

« La Famille » de Anthony LEE

Sonatine éditions – 480 pages – Broché –

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« Ce qui ne vous tue pas ne vous rend pas forcément plus fort… »

Entre violence, amitié et amour, Martin l’irlandais fait défiler sa vie sous nos yeux. l’auteur a une écriture addictive et prenante. La puissance qu’il donne à son personnage nous le rend attachant plus qu’il ne faudrait peut-être. Aucun détail ne nous est épargné. Ce roman c’est mon fiston qui me l’a offert et encore une fois il est tombé juste. J’ai ressenti une empathie pour Martin malgré tout ce qui va suivre dans sa vie. Un beau coup de cœur.

Entre roman noir et drame mafieux, Martin n’est peut-être pas né au bon moment et sûrement au mauvais endroit. Avec son ami d’enfance ils sont sur la piste d’un truand. Il va  se retrouver seul survivant d’une fusillade dont s’empare le FBI. Il aura un choix à faire!

La Famille n’est pas toujours celle du sang, et dans cet univers mafioso il est des sacrilèges à ne pas dépasser. L’histoire m’a beaucoup touchée, l’auteur a su me happer, il en ressort un charme indéniable de par l’écriture. J’avoue avoir aussi été conquise par la couverture qui s’ajuste parfaitement avec le récit. Une force noire dans un monde sans pitié et quelques fois sans retour. C’est sur le chemin parcouru par Martin que l’auteur se focalise, la mafia en est le fil conducteur. En bref, j’ai adoré!

Le plus : Je me rend compte que ce n’est pas la première fois que je lis des titres des éditions Sonatine, que ce soit en version papier acheté, en SP ou par NetGalley, et à chaque fois je suis comblée par ma lecture!

Ce qui ne vous tue pas ne vous rend pas forcément plus fort…Un deal d’héroïne qui tourne mal. Une fusillade, deux morts, un survivant : Martin Quinn. Arrêté par le FBI, mis à l’isolement, celui-ci n’a plus le choix : s’il veut sauver sa peau, il doit donner des noms. Et dans la mafia, passer aux aveux c’est comme vivre son dernier instant : on voit toute sa vie défiler devant ses yeux. Aussi Martin l’Irlandais, coupé du monde par le FBI, replonge-t-il dans le flot tumultueux de ses souvenirs. Sa jeunesse agitée à Greenwich Village. Felix Pasko, son ami d’enfance, le fils d’un puissant mafieux russe. Et puis Penny, l’amour de sa vie. Le milieu, les premières  » affaires « , et enfin une boîte de nuit à gérer à Little Odessa, cadeau du père de Felix, celui-là même qu’on lui demande de trahir aujourd’hui.

Publié en 2003 aux États-Unis, ce chef-d’œuvre du roman mafieux rappelle les grandes heures de James Ellroy ou de Martin Scorsese. Écrit sans concession ni temps mort jusqu’au coup de théâtre final, ce récit d’amour, de fraternité et de violence évoque avec une puissance inédite la face sombre du rêve américain.

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