Mon avis – Extrait – 4ème de couv –
Lecture de mars 2017
Comment ressortir de ce thriller sans se poser tout en tas de questions. Très dur dans les scènes et psychologiquement tragique. Les addictions… tout un roman. Le style de l’auteur ne déroge pas de ces deux premiers livres d’une trilogie que j’ai déjà lu. Addictif et oui… on s’enfonce dans la noirceur de chaque personnage, dans les tortures, jusqu’à l’innommable. Les détails sont « croustillants ». Pas de temps morts, tout s’enchaine. Presque 700 pages à transpirer, avoir des frissons. La dernière partie du roman est la plus sensible aussi. Il faut s’accrocher. Un thriller éblouissant. Âmes sensibles s’abstenir.
Extrait :
- « Le problème est que l’addiction ne règle rien : ni le problème de base ni l’accoutumance qu’elle crée en vous et encore moins la dépendance aux deux. L’un ne va pas sans l’autre : bien au contraire, ils font la paire. Et si l’addiction remplace temporairement celui ou celle qui pourrait vous aimer, vous apprécier, échanger avec vous, aller au restaurant ou au cinéma… vous persistez dans l’illusion de pouvoir vivre vos délires tout seul… jusqu’à ce que vous rencontriez des gens qui vous ressemblent, ce qui ne fait qu’aggraver votre servitude et la dangerosité d’une telle machination. » (de « Addictions » par Jac Barron)
Présentation :
Paris. Les cadavres s’amoncellent dans une mise en scène macabre. Pour les enquêteurs Dylan Loiseau et Salim Alaoui, spécialistes des cold case – les affaires classées – cela ne fait aucun doute : un serial killer a décidé de déchaîner les enfers, de semer la terreur, en punissant ses victimes perverties par toutes sortes d’addictions. De scènes de morts en scènes de crimes en série, Loiseau et Alaoui s’accrochent à un seul maigre indice : à côté de chacune des victimes, la présence de frelons.
« Le plus difficile n’est pas de mourir. Le plus difficile, c’est de vivre. Bien que je ne sois concerné ni par l’un ni par l’autre, je suis néanmoins convaincu de la pertinence de mon analyse. La mort intéresse chacun puisque nous mourrons tous, un jour ou l’autre. La combattre est donc généralement inutile. Mais la vie est bien autre chose… »
À mi-chemin entre Seven et Hostel, Jac Barron, en marionnettiste de l’horreur et de l’angoisse, explore les dérives de notre société de consommation au travers des vices qu’elle crée. Une fois l’angoisse estompée, c’est en toute logique que l’on en vient à s’interroger sur nos propres addictions.
« Jac Barron confirme sa patte, son style ! Par touches successives (des chapitres courts, un langage parfois cru), il en arrive comme pour ses précédentes œuvres à nous persuader de la véracité d’une machinerie infernale, œuvrant dans l’ombre, et dont les desseins sont autant de toiles représentant l’horreur humaine ! » – Blog de Ludovic Grignion, chroniqueur littéraire.
18 000 phrases, 180 000 mots…pour un suspens terrifiant !