⁕ roman policier

"La guerre des nains" de Danielle THIERY

Mon retour – Présentation – L’auteure
Lecture de juin 2018

L’auteure nous entraîne au cœur d’une cité, désertique à première vue lorsque l’on n’en est pas, mais très chaude et à la limite de l’implosion lorsque le rouage des clans est mis à mal. On se retrouve vite absorbé dans la masse de cette population qui n’a d’autres choix que de se serrer les coudes, à n’importe quel prix. Les clans sont divers, la drogue y est ancrée, la terrorisme s’y développe, les trafics en tout genres sont légions, peu importe l’origine, la couleur, tous en font partie. Les commissariats de quartier sont très souvent impuissants face à toute cette effervescence. Pourtant, ici, trois affaires qui à la base n’ont pas de point commun vont éclater… La suite à vous de la découvrir. J’ai rencontré l’auteure l’été passé à « Noir Vézère » au salon du polar noir au Bugue, une personne très interessante, « première femme commissaire divisionnaire de l’histoire de la police française ». Son roman, très bien écrit, est très visuel. Ces grandes barres d’immeubles ou les groupuscules sont cloîtrés dans les allées complètement fracassées, je connais, les caves qui servent de cache ça existe bien, les maisons abandonnées en périphérie et squattées sont bien réelles aussi, et c’est d’autant plus facile de rentrer dans l’histoire… Voilà un roman qui m’a touchée de part sa réalité et aussi par le fait que l’on peut quand même en ressortir et par forcément en passant par la case prison. Un second du même auteure m’attend et j’aurais plaisir à le lire.
Présentation :


Un adolescent porté disparu après une partie de paintball qui tourne mal, l’attaque d’un commissariat par une bande de la cité de la Dame-Blanche… Marc Lé Guénec, flic désabusé, doit résoudre la double affaire. Si tout se sait dans le quartier, le cas n’est pas simple, entre trafics dangereux, policiers véreux et leaders islamistes. A la lisière du périphérique, la violence urbaine est loin d’être un mythe, elle est bien réelle.

L’auteure :


Danielle Thiéry est née en Bourgogne, à Viévigne (Côte d’Or) en 1947. Etudes classiques, bac philo et droit, formation d’éducatrice spécialisée. En 1968, les portes de la police nationale s’ouvrent aux femmes. Concours d’officier de police en 1969, affectation à Lyon en 1970 : brigades des mineurs, des stupéfiants, du proxénétisme. Puis elle est chef d’un groupe de police criminelle dans un quartier difficile et passe le concours de commissaire de police. Une des premières femmes en France à accéder à ce grade en 1976. Tout d’abord, c’est la police des transports (police des chemins de fer, les gares et les trains, police de l’air, des frontières) dont les principales missions sont liées à la lutte anti-terroriste. L’accession au grade de commissaire divisionnaire en fait la première femme de l’histoire de la police française à décrocher ce grade. Elle dirige alors pendant trois ans le Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de police avant de bifurquer vers d’autres horizons. En effet, son profil intéresse de grandes entreprises telles que Air France où elle est détachée pendant 4 ans, France Telecom, également 4 ans et enfin, La Poste où elle travaille comme directrice de la sûreté en charge de mettre en place les structures nécessaires afin de réduire les atteintes au réseau postal (attaques à main armée, vols en tous genres).
Fin de carrière policière en 2008…
En même temps, au début des années 1990, elle se lance dans l’écriture : romans policiers et scénarios pour la télévision. Une série, Quai N°1, évoque à la fois l’histoire de son arrière grand-mère, Marie Gare, enfant trouvée à Dijon et les aventures d’une jeune femme commissaire spécialiste des trains, dont certains reçoivent des prix littéraires, ainsi Des clous dans le cœur (Ed. Fayard) couronné par le Prix du quai des Orfèvres 2013. Des livres pour la jeunesse, Nuit blanche au musée, en 2004, Les trois coups de minuit en 2009 (Ed Syros). 
Passionnée par le polar et les ambiances noires (comme celles de James Ellroy qui est un de ses modèles…), Danielle Thiéry explore à travers ses livres les réalités d’un métier aux règles impitoyables où le pire est vécu au quotidien mais où les relations humaines sont essentielles.
Mariée, deux enfants et cinq petits-enfants, elle vit aujourd’hui entre Paris et le Sud-Ouest de la France.

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