Taurnada éditions – 241 pages – Kindle –
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Voilà un récit qui sort des romans policiers ou noirs, c’est un roman sombre, triste, où la psychologie des personnages est la partie la plus importante du livre. Des Sébastien Braqui il y en a eu et il y en aura toujours, malheureusement, combien sont revenus déboussolés par le vécu d’une guerre voir plus lorsqu’on les renvoie sur le terrain?!
Un récit poignant raconté par un reporter de guerre devenu ami avec Sébastien, il nous décrit sa descente en enfers, l’innommable qu’il faut emmagasiner. Et à chaque retour dans la famille vivre normalement! Est-ce vraiment possible?
Un chamboulement s’est créé en moi au cours de cette lecture, et pourtant on sait sans le vouloir que ces soldats ne ressortent pas indemnes d’une ou plusieurs guerres. J’ai vu mon père, mon oncle, qui eux n’ont jamais pu parler de l’Algérie! Et qui en ont ramené des séquelles, des maladies qui se déclenchent après coup, qui ne sont plus là depuis un certain temps, partis trop vite… Des bons soldats qui acceptent les ordres au détriment d’une bonne conduite pour ensuite être rejetés et anéantis.
Le retour est douloureux, qui plus est, lorsque aucun organisme n’est présent pour les soutenir, et même! Peut-on réellement se remettre sur pied. Sébastien Braqui est pourtant volontaire pour retrouver une vie « normale », travailler, revoir sa fille trop délaissée lors de ses missions. Dans sa tête tout se mélangent…
L’auteure a su m’embarquer dans ce récit sombre et triste, ce n’est ni un polar, ni un roman policier, c’est un drame psychologique, familial, social écrit avec excellence, une bombe à retardement. Il est important d’en parler, d’ouvrir les yeux! Je remercie vivement les ▶▶ éditions Taurnada, Joël Maïssa et Estelle Tharreau pour cette terrifiante et formidable lecture.
« DEAD END »

C’est sa descente aux enfers et celle de sa famille que décide de raconter un reporter de guerre devenu son frère d’âme après les tragédies traversées « là-bas ».
Un thriller psychologique dur et bouleversant sur les traumatismes des soldats et les sacrifices de leurs familles, les grandes oubliées de la guerre.
« Toutes les morts ne pèsent pas de la même manière sur une conscience. »