⁕ Drame, ⁕ Roman noir, ⁕ roman policier

« La maison des pendus » de Jean-Paul NOZIERE

French Pulp éditions – 416 pages – Kdo Broché –

💜🩷🧡💚💙

Autant la couverture est très chouette, autant l’histoire l’est aussi terriblement. Une belle découverte avec ce cadeau de la part de Sylvie, que je remercie vivement. J’ai encore ce récit en tête et je pense que je m’en souviendrais longtemps. C’est noir, triste et meurtrier à souhait!

Au golf du Val-des-Sources vit Victor Sanga, dans la maison des pendus attenante au golf, où il est chef jardinier. Marie, Joseph, Maxime et Tony font partis du personnel de ce golf. Marcus et Lucie aussi et vont être invités à loger avec Victor. Le trio d’un côté et le clan des 4 de l’autre dans le même grand espace! Victor a quelques secrets bien cachés et l’histoire va bien évidemment partir en vrille…

« Il était content que Marcus accepte. Le jeune homme serait une compagnie. Il en ferait un chasseur. Marcus était différent des autres. Aucun d’entre eux n’aurait pleuré en écoutant TransMongolia. Au contraire. Ils auraient ricané en pensant « de la musique de nègres »…

La première scène du récit va nous faire remonter le temps pour découvrir pourquoi Victor se trouve dans la cabane de chasse, mort. Crime? Suicide? Les personnages sont hauts en couleur et atypiques. On découvre au fil de la lecture des révélations sur chacun. Une histoire à tiroirs, à la fois triste, sombre où jalousie et vengeance ont leurs places. J’ai beaucoup aimé découvrir ce roman et toujours sans lire le résumé en amont, le mystère est plus plaisant.

Tonio qui partait braconner avec son chien autour du golf dans lequel il est jardinier, ne s’attendait pas à trouver le cadavre de Victor Sanga. Son chef s’est suicidé, en tuant par la même occasion Dakar, son chien. Qui était Victor, celui qu’ils appelaient le « nègre » ? Pourquoi Marcus et Lucie vivaient avec lui ? Marie, Joseph, Maxime et Tony, des personnes limite asociales. Tout ce petit monde vit dans le golf du Val-des-Sources, chacun détestant l’autre… Jusqu’où sont-ils capables d’aller par cupidité ?

Chronique de la haine ordinaire

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