J’ai eu le privilège de pouvoir discuter sur la toile avec Laurent PHILIPPARIE qui a bien voulu me parler de son métier et le rapport avec son roman « Ne regarde pas l’ombre », ainsi que de ses lectures et de ses projets :
Laurent :
L’écriture a toujours fait partie de ma vie, un recul, une sorte de méditation. Après mon entrée dans la police, elle est devenue une vraie nécessité, un exutoire… Recycler, restituer de manière constructive, les énergies accumulées…
Le métier de policier est passionnant. C’est toute la comédie de la vie qui défile sous vos yeux, sans masque, sans fioriture. Ce passage quotidien de l’autre côté du miroir se révèle toujours enrichissant. Pour ma part, j’ai très vite préféré le travail de terrain, la voie publique (BAC, Groupes d’intervention…), à celui d’investigation devenue trop axé sur les techniques scientifiques et le travail de bureau.
Aujourd’hui encore le poste que j’occupe consiste à commander des unités dans des secteurs sensibles.
J’adore la littérature policière, les thrillers… J’ai souvent regretté qu’elle néglige les réalités policières, pour rester sur des pontifes (Les enquêteurs de la PJ, le crime odieux…) ou sur une police qui n’existe plus depuis longtemps. Ce métier offre pourtant des ingrédients inimaginables…
Alors voilà, je me suis employé à écrire un roman faisant intervenir des services méconnus (Sécurité publique, IGPN, Brigade Cynophile, IGPN…) et reposant sur une structure originale…
L’accueil de ce premier livre, pourtant paru dans une petite maison d’édition, fut plus qu’encourageant… Les personnes rencontrées au cours de la sortie de ce livre, auteurs, éditeurs, blogueurs, organisateurs de salon, journaliste, m’ont considérablement fait évoluer et je l’espère améliorer… Un second livre est en préparation, avec un seul mot d’ordre « Allez plus loin ! »
Mes auteurs modèles, pour beaucoup devenus des amis, sont trop nombreux pour que je les énumère tous, sans en oublier… Néanmoins, si je devais en garder deux ce serait Jean-Christophe Grangé, dont les constructions sont hallucinantes et Barbara Abel, maîtresse de l’angoisse, dont les conseils réguliers sont parole d’évangile.
« Annick. Bravo pour ton Blog. C’est un écrin soigné, confortable… Ou les auteurs auront à cœur de venir se livrer.»
Merci de tout cœur Laurent…. 😉