Plon éditions – 336 pages – Broché dédicacé –
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Heureuse d’avoir retrouvé Laurent au salon du livre du Verdoyer en juillet dernier. J’ai pu acquérir son dernier roman avec une chouette dédicace. Je ne connaissais pas la discipline du reiki : « Une technique de guérison ancestrale basée sur les flux d’énergie ».
Nous sommes invités à rencontrer une équipe de saltimbanques en milieu Périgourdin. Un monde artistique qui demande effort, force physique, concentration. On découvre Jenny, acrobate qui va intégrer cette troupe, et son compagnon Didier, gendarme à la Brigade de recherche de Sarlat. C’est avec ce couple et leur petite fille de cinq ans que nous allons nous questionner sur la maladie, la survie de notre progéniture, et les bienfaits d’une médecine parallèle.
« Virginie était persuadée que la conscience générait des maladies ou des traumatismes afin de nous interpeller sur les obstacles à notre épanouissement. »
Cette citation m’a interpellée, car pour moi, il est vrai que notre corps réagit, quelques fois, à nos émotions, à nos phrases répétées à longueur de journée du style : « J’en ai plein le dos » et finalement avoir réellement mal au dos pendant des années sans réelle maladie, juste cet exemple, car il y en a bien d’autres. Notre corps réagit et nous alerte, en prendre réellement conscience est une autre chose… Ensuite chacun se fait sa propre idée sur ces « maladies fictives ». Mais je peux vous assurer personnellement que cela existe bien! Mais ce n’est pas une généralité non plus.
« Reikiller » est bien un roman noir, ancré dans la psychologie de chacun des personnages, les croyances, leurs bienfaits ou méfaits! Jusqu’où peut-on aller dans ces pratiques sans transiger les règles fondamentales, que ce soit le reiki ici ou les religions, la spiritualité, le mysticisme…
La question de ce titre est : Á quoi serions-nous prêt pour la survie de nos enfants?!
Ce roman est le troisième de l’auteur que je lis et je suis toujours agréablement surprise par ses thèmes atypiques. ▶▶ « Ne regarde pas l’ombre » lu en janvier 2017 est le premier, ▶▶ « Lectio Letalis » le second lu en aout 2019. J’ai eu la chance de rencontrer l’auteur plusieurs fois en Périgord au Bugue et au Verdoyer.

Avec leur fille âgée de cinq ans, le couple aurait tout pour être heureux si la petite Luna n’avait pas développé une grave tumeur cérébrale contre laquelle la médecine conventionnelle ne peut rien. Les jours de l’enfant sont comptés.
Tandis que Didier noie son chagrin dans l’enquête, Jenny cherche un espoir. Virginie, la charismatique patronne du Satyre Rieur, pratique le reiki, une technique de guérison ancestrale basée sur les flux d’énergie. Elle prétend pouvoir sauver Luna…
Et si le remède était pire que le mal ? Jenny et Didier découvriront qu’il n’y a pas de miracle sans contrepartie…
Plongée fascinante dans l’univers envoûtant du cabaret, Reikiller nous entraîne dans une incroyable course contre la montre et, par la force de son intrigue, explore les recoins les plus sombres de la spiritualité contemporaine.
