Mon avis :
Lecture de mars 2017
Thriller psychologique, huit clos où là encore on se prend d’empathie pour le détracteur. Une haine indescriptible et tout à fait organisée, machiavélique se déchaîne sur les victimes, mais peut on parler réellement de victime aussi…. Où alors l’auteure a su me mener par le bout du nez pour excuser ses méfaits. Petit clin d’œil pour un des personnages de cette auteure qui m’a beaucoup émue. Encore une fois l’auteure a su me régaler.
4ème de couverture :
Elle ne m’aimait pas.
Pourtant, je suis là aujourd’hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j’ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j’ai voulu l’aimer. De toutes mes forces.
De force.
Mais on n’aime pas ainsi.
Que m’a-t-elle donné ?
Un prénom, un toit et deux repas par jour.
Je ne garderai rien, c’est décidé. A part le livret de famille qui me rappelle que j’ai vu le jour un 15 mai.
De mère indigne.
Et de père inconnu.
Lorsque j’arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite à tourner la poignée. Je respire longuement avant d’entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu’un tabouret au centre de la pièce. J’essuie mes larmes, je m’approche.
Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l’enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles. Ecrites il y a trois mois. Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n’a plus aucune limite.
La haine.
Voilà l’héritage qu’elle me laisse.