Mon ressenti – PrĂ©sentation – Extrait –
Lecture de juillet 2019
đ Coup de CĆur đ pour ce second opus. J’avais hĂąte de retrouver Elena et ses comparses. Chaque rĂ©cit donne plus de 500 pages presque 600 pour celui-ci et c’est un vrai bonheur. La complexitĂ© de « L’Ćuvre » a dĂ» ĂȘtre un vrai casse-tĂȘte pour l’auteur et pourtant jamais je ne m’y suis sentie perdue. Suivre les personnages du premier tome, en rencontrer de nouveaux, dĂ©couvrir de nouvelles salles, avancer dans ce labyrinthe et penser que peut-ĂȘtre on va perdre un des personnages en route⊠Le travail de l’auteur est incroyable, point de temps mort, tout s’enchaĂźne. La quĂȘte est entre-coupĂ©e par la lecture du journal qui a Ă©tĂ© trouvĂ© au dĂ©part et par le jugement d’un des protagonistes. Le rĂ©sumĂ© vous en dira plus sur l’histoire et l’intrigue. On s’y voit dans cette zone 51, et j’imagine bien une sĂ©rie visuelle, il y aurait vraiment de la matiĂšre pour en faire une. On sent aussi la gĂ©nĂ©rositĂ© de l’auteur dans ses Ă©crits de par les descriptions et recherches. Pour moi ce n’est pas seulement un roman de science-fiction et je prĂ©fĂšre dire d’anticipation, une fiction noire, va-t-on savoir ce qu’il pourrait ĂȘtre créé dans une dizaine d’annĂ©e, ou mĂȘme avant, on ne nous dit pas tout.
VoilĂ , que du bonheur Ă lire, et, je remercie chaleureusement l’auteur qui me propose Ă chaque fois de participer Ă une prĂ© lecture. J’ai laissĂ© Elena dans « L’Ćuvre » et je suis impatiente de bientĂŽt la retrouver.
Présentation :
Par lâauteur dâ « AztĂšques », roman laurĂ©at du Salon du Livre Paris 2017 par le jury Amazon KDP :
« Zone 51, désert du Nevada.
Un dÎme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « LâĆuvre », prison expĂ©rimentale secrĂšte dotĂ©e dâune intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recĂšle lâĂ©difice depuis que la CIA en a perdu le contrĂŽle. Que sont devenus les 5300 dĂ©tenus, livrĂ©s Ă eux-mĂȘmes aprĂšs sept ans d’abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénÚtre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver DĂ©dale, son architecte, Ă nâimporte quel prix.
Elena, hackeuse surdouĂ©e, compte bien percer les mystĂšres de lâĆuvre. Elle ignore que cette mission lâemportera au-delĂ des illusions, face Ă ses peurs les plus folles, dans les trĂ©fonds de lâĂąme humaine. Son gĂ©nie peut les sauver… ou les tuer.
Jusqu’oĂč l’homme peut-il aller pour survivre ? »
Extrait :
« Croire que lâon puisse Ă©chapper Ă lâĆuvre au moyen dâune carte relĂšve de lâillusion. Câest sous-estimer le gĂ©nie de lâarchitecte, qui a pensĂ© Ă tout pour sĂ©curiser les lieux, pour noyer les dĂ©tenus dans son univers et les empĂȘcher dâen sortir. Câest sous-estimer la non-linĂ©aritĂ© de lâagencement des salles, et leur irrĂ©gularitĂ©. Câest sous-estimer les couloirs qui se perdent comme les mĂ©andres dâune riviĂšre capricieuse ! Les escaliers qui tantĂŽt montent et tantĂŽt descendent â pouvant donner lâimpression du contraire â dans le seul but de perdre celui qui les descend ou les gravit ! Les chausse-trappes, failles, anfractuositĂ©s et autres toboggans naturels qui soumettent les visiteurs Ă la folie lancinante du crĂ©ateur ! Enfin, câest sous-estimer les salles elles-mĂȘmes, dont la disposition spatiale alĂ©atoire peut faire perdre tout repĂšre de gauche et de droite, de haut et de bas. Les salles, dont les hologrammes, les revĂȘtements, formes, peintures et sculptures donnent vie Ă un paysage dĂšs quâon lâobserve en se dĂ©plaçant ! Un paysage pouvant sâavĂ©rer inhospitalier, sĂ©vĂšre, rude, dangereux ou Ă©trangement paisible⊠sans oublier les jeux de lumiĂšre, les ouvertures Ă©troites, indĂ©tectables qui existent en divers points savamment choisis permettant de crĂ©er des illusions de mouvement ou de vent qui vont exciter lâimagination des dĂ©tenus et les enfermer Ă jamais dans leurs propres rĂȘves, dans leurs cauchemars les plus fous ! »