Mon retour – Extrait – Présentation –
Lecture d’octobre 2019
Humour noir et thriller atypique, l’auteure n’a pas son égale dans ce registre. Elle sait nous faire rire en nous faisant grincer des dents. Je viens juste de me rendre compte qu’il n’y a que son premier roman « Les cendres des roses mortes » que je n’ai pas lu, les autres y sont tous passés. C’est à chaque fois avec délectation que je rentre dans ses histoires abracadabrantes, déjantées, noires, humoristiques et délirantes.
- « Quelqu’un m’avait assuré que ce produit pouvait décupler la force de n’importe qui. N’importe qui, sauf moi. Mon cerveau ne doit pas être construit comme celui de la plupart des consommateurs de psychotropes vu que, l’unique effet que cela a eu sur moi est de me convaincre que « les chaussettes sont en fait de petits sacs de pieds. »
Un peu plus de 220 pages où l’on ne s’ennuie pas, avec Titia en personnage principale, le rythme est en cascade, pas de temps mort mais bien des cadavres.
A lire pour se redonner du peps, c’est vivifiant…
Présentation :
«Certaines personnes sur ma route ignorent que leur vie tient non pas à un fil mais à une ligne du code pénal : le fait de donner la mort à autrui constitue un meurtre et est puni de trente ans de réclusion.»
«Personnellement, le matin, si j’avais le choix entre discuter avec des gens ou cacher leurs cadavres, je les enterrerais au fond des bois. Puis je reviendrais profaner leurs tombes et les décapiter post mortem.»
«La vergogne chez moi, c’est comme les genoux chez les pingouins : ce n’est pas que nous en sommes dépourvus (oui, les pingouins ont des genoux), mais cela ne se voit pas à l’œil nu.»