⁕ Thriller, ❤ Coup de cœur ❤

"J’entends le bruit des ailes qui tombent" de Gipsy PALADINI

Mon ressenti – Extrait – 4ème de couverture – Bio de l’auteure

Lecture d’octobre 2017 ➡

 
🧡Coup de cœur🧡. Un remarquable thriller qui fait suite à « Sang pour sang » qui m’avait déjà bien chamboulée, lu en 2015. On se retrouve à New York en 1969 avec Al Seriani. Un flic hors paire qui confronte le mal à s’en détruire lui-même. Sur ce récit il faut s’accrocher, rien ne nous est épargné. Des scènes de crimes abominables, où l’auteure construit sont récits autour de faits et personnages réels de cette époque. Al ne sera pas épargné, son passé va resurgir et le torturer, des vérités vont éclater. Entre le mystique et le réel les suspects vont s’enchaîner les uns derrière les autres… Tout s’emmêle et va vite, trop vite. Mais… je ne dirais rien de plus au risque de dévoiler l’histoire. Je me demande comment l’auteure peut ressortir indemne après avoir écrit un tel roman… Je suis heureuse d’avoir pu lire ce livre maintenant, alors que je l’ai depuis 2 ans dans ma PAL, car bientôt viendra le prochain « Vices » qui sortira le 9 novembre. Ames sensibles s’abstenir et bien lire le 4ème de couverture. Pour ceux et celles qui savent prendre du recul sur une lecture, foncez.. Gipsy est une auteure incroyable, une grande dame.

Extrait 


 
« D’un ton stoïque, le flic ajouta : — Aucun homme ne mérite le pardon quand l’acte qu’il a commis est irréparable. » (de « J’entends le bruit des ailes qui tombent » par Gipsy Paladini)
4ème de couverture :
 
« Al avait déjà pensé au mal, le pur et dur, celui qui ne connaît ni la souffrance, ni la morale, celui qui évolue dans un néant absolu sans passé, sans présent, sans futur. Il avait parlé à des tueurs dans les yeux desquels il n’avait rien lu. Le vide. Le noir. Un abîme. Pas même une branche pourrie à laquelle s’accrocher. On plongeait en chute libre dans leur rétine et on ne s’arrêtait jamais, parce que le mal n’a pas de fond. »
New York. 1969. Entre les bouleversements sociaux et politiques qui saignent les Etats-Unis en cette fin de décennie, des meurtres ne pèsent pas lourds dans une ville comme New York. Mais lorsque des enfants sont retrouvés chez eux assassinés dans des mises en scène macabres, la terreur s’installe. Al Seriani, un flic rongé par la culpabilité depuis la mort de son collègue, est mis sur l’affaire. Mais l’instabilité de son état émotionnel ne lui rend pas la tâche facile. Révolté par sa vie personnelle chaotique et l’indifférence des suspects, il tente tant bien que mal de contenir la boule vibrante de rage qui grossit en lui. L’enquête le mène sur les traces d’une vieille légende qui le poussera à fouiller dans le passé obscur de l’humanité, un passé semé de cadavres où il se trouvera confronté aux origines de la cruauté des hommes, mais également à ses propres origines, dévoilant l’abominable vérité sur sa naissance.
Un roman noir aux dialogues percutants, baignant dans l’ambiance chaotique du New York des années 60. Une enquête explosive, entre drame et ironie, qui nous guide sur les traces d’êtres cruels et sans conscience. Les vrais visages qui surgissent au milieu des personnages nous montrent qu’entre la fiction et la réalité, il n’y a parfois qu’un fil.
Biographie de l’auteure :
 
Depuis que j’ai été en âge de prendre conscience de la dimension intemporelle du monde, j’ai voulu fuir la coquille étriquée dans laquelle la société me faisait évoluer pour parcourir le monde, découvrir de nouveaux horizons et m’imprégner de nouvelles cultures.
 
J’ai parcouru les terres hostiles de la Roumanie, sillonné l’histoire belliqueuse de la Turquie, effleuré la nostalgie déchirée de la Yougoslavie (en pleine guerre du Kosovo), flirté avec la rancœur étouffée cubaine, fréquenté les auberges mal famées ainsi que les bars chinois louches de San Francisco, puis les clubs branchés tout comme les boîtes de strip-tease mexicaines de LA, avant d’aller taquiner la violence et la corruption de l’Amérique du sud.
 
J’ai côtoyé des repris de justice, membres de gangs, clandestins, immigrés et autres, évoluant dans un monde de violence, comme une explication logique au système du monde parce que pour s’en sortir ici bas, il faut se battre.
 
Ce côté sombre de l’humanité, cette noirceur de l’âme, m’a toujours attirée. C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers le polar comme un ultime clin d’œil au côté obscur du monde et à sa rédemption.
 
J’aimerais faire profiter de mon expérience aux hommes et femmes pour les encourager à aller au bout des choses sans craindre la profondeur de leurs convictions et à toujours, quoi qu’il arrive et quoi que les autres en disent, s’y tenir. Parce qu’après tout, qui d’autres que nous sait vraiment ce que nous valons ?

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