Mon ressenti – Extraits – Présentation –
Lecture de novembre 2018
Je voudrais souligner qu’avoir le livre entre les mains est un vrai bonheur, de part sa couverture blanche, texte noir, velouté à souhait si bien que je me le suis frottée entre les mains à chaque fois que je l’ouvrais, il y en a qui vont me prendre pour une folle, mais non, je suis sûr qu’il y en a beaucoup qui font ça mais n’ose le dire…
Ensuite avec Lou on s’attend toujours à de beaux mots, de belles phrases, à virevolter dans le texte, revenir sur un passage, lire plusieurs fois la même phrase parce qu’elle nous plait.
– « On s’est embrassées, tu souriais, moi aussi je crois, comme si voilà, ça n’était pas plus compliqué que cela, même pas grave : un déni total. Et j’ai foncé droit dans le métro, droit dans la nuit, droit dans le bruit, droit dans le mur. » (En t’attendant)
Dans ce roman, trois récits : En t’attendant, La femme-enfant et Ne m’oublie pas. Un bout d’histoire de trois personnages, qui n’en font peut être qu’un !! La vie pour sujet principale.
– « Alors que je me pensais tétanisée dans une douleur, fermée aux possibles, il a suffi de son regard, profond et charmeur, de sa séduction, sensuelle et riante, pour que la vie éclate à nouveau. Moi qui dormais depuis si longtemps. » (En t’attendant)
Les mots nous touchent. J’avais écris sur « La femme-enfant » en 2017 : Dérangeant, troublant, stupéfiant mais au plus profond très touchant, et c’est aujourd’hui encore d’actualité. C’était le premier texte de Lou que je découvrais à cette époque.
– « Sans répit, avec brutalité et dans le déchirement, la vie rompt, casse, détruit, donne un peu, reprend toujours. » (La femme-enfant)
Avec « Toucher l’instant » j’ai lu 6 récits de Lou, et je me sens toujours transportée par sa plume, belle et généreuse. Sans fioriture, toujours juste, entraînante, vive, intense, vraie, gaie, souriante… Un lien pour ces trois histoires : Une absence dans l’enfance, un manque et il faut le combler de quelques façons que ce soit, s’approprier un amour, mais comment aimer, n’ouvrir les yeux qu’au travers d’un objectif. Un second lien : la nature, la terre, le monde…
– « La terre, en se rebellant, lui rappelle de façon violente, mais concrète qu’elle n’appartient à personne, et que l’être humain ne sera jamais le plus fort » (Ne m’oublie pas)
Comme tu dis vrai Lou.
– « L’appareil photo a servi d’intermédiaire, est devenu un moyen sérieux d’appréhender l’autre, de le découvrir, de le faire parler. » (Ne m’oublie pas)
Et s’ouvrir enfin, regarder, écouter, voir, vivre…
– « Au final, la photo donne à voir un résultat figé dans l’instant, stoppé en pleine course. » (Ne m’oublie pas)
Comment pourrais-je vous dire de lire les romans de cette auteure au talent révélé, si vous en avez l’occasion allez la rencontrer c’est encore mieux, Lou c’est un « papillon ». Lou je te remercie de m’avoir adressé ce livre version papier, il est magnifique aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Merci aussi aux éditions #LaLiseuse.
http://www.editions-la-liseuse.fr
https://www.facebook.com/lou.vernet.7
Présentation :
Si long est le chemin, si brève est la vie.
Éphémère intervalle ponctué d’une seconde d’éternité, celle où tout bascule. La reconnaître, s’en saisir, croire qu’elle nous appartient, oser se l’approprier, s’en libérer, s’émanciper, c’est ce que racontent ces trois romans courts.
Trois destins, trois possibles. Entre incertitude et audace, peur et confiance, douceur et violence, les protagonistes ont l’illusion d’un choix : agir, plutôt que subir.
Avec pour origine et but, la même griffe, le même serment, le seul sentiment persistant : l’amour.
Au terme d’une lente maturation, parviendront-ils à Toucher l’instant ?