Mon retour – Extraits – Présentation –
Lecture de janvier 2019
Difficile de faire mon retour pour ce roman, tout d’abord parce que je l’ai trouvé long. Mais cette longueur est, je pense, justifiée. j’ai été angoissée tout au long de l’histoire. Alors, du coup c’est un bon point, mais toute cette eau pendant plus de 300 pages m’a mise en apnée. C’est un ressenti très personnel.
- « Mais rien ne se dessine et il redoute l’instant où l’île s’effacera complètement sans qu’un nouveau pays, une côte, une falaise apparaisse de l’autre côté. La nudité de l’océan l’affole. l’eau à perte de vue, sans une racine où s’agripper, sans une herbe pour accrocher le regard, un désert sans fond, un abîme liquide. Curieusement, cette immensité l’oppresse. »
Autour de l’histoire, il y aura des choix à faire, terrible, de ceux dont on ne se remet pas. Le résumé vous en dira plus. Depuis que je lis cette auteure, je m’étais dit que ces romans pouvaient refléter une certaine réalité, mais pas dans celui-ci. Sinon, l’écriture, toujours très directe, sans fioriture ce que j’apprécie. Mais quand même, toute cette eau ça m’a terrifiée. C’est une de mes phobies et j’étais très mal à l’aise pendant la lecture.
- « Seule leur barque minuscule, entre ciel et terre, est un refuge acceptable. »
Un roman bien noir, un drame familiale, une fiction post-apocalyptique au milieu d’un environnement hostile.
Présentation :
Une petite barque, seule sur l’océan en furie. Trois enfants isolés sur une île mangée par les flots. Un combat inouï pour la survie d’une famille. Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n’y a plus qu’une étendue d’eau argentée. Une eau secouée de tempêtes violentes, comme des soubresauts de rage. Depuis six jours, ils espèrent voir arriver des secours, car la nourriture se raréfie. Seuls des débris et des corps gonflés approchent de leur île. Et l’eau recommence à monter. Les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants. Une histoire terrifiante qui évoque les choix impossibles, ceux qui déchirent à jamais. Et aussi un roman bouleversant qui raconte la résilience, l’amour, et tous ces liens invisibles mais si forts qui soudent une famille.