Mon ressenti – Extrait – Présentation – L’auteure –
Lecture de janvier 2019
Troisième Coup de Cœur de janvier, mais dans un genre différent. Le style de roman où je m’enferme dans une bulle, je me trouve avec les personnages dans le délire de l’auteure. Ici, il est question de fantasy jeunesse, avec une légère pointe de Steampunk. Pour ceux qui connaissent la trilogie de Cornélia Funk c’est dans la même lignée. Se retrouver entre plusieurs mondes de papier et d’encre avec ses jeunes en quête c’est magique. Aurélie, Vanina ce livre devrait assurément vous plaire… Le résumé parle à lui seul de l’histoire donc je ne vais pas en rajouter. Ce roman appelle une suite qui sortira courant janvier, je vais faire une entaille à la résolution que je m’étais faite de ne pas acheter de livre ce mois, Aïe… (mais j’ai une carte cadeau sous le main). Voilà j’ai adoré cette histoire et même si le roman vous parait gros il se lit vite, trop vite. Merci à mon fils Antoine pour m’avoir offert cet excellent récit. Hâte d’avoir le second. Le seul bémol : encore une couverture bleue… mais elle reste magnifique, sur le second elle est dans les tons de rouge orangé.
Le début du récit :
- « 1891, monde scripté de Veldana
Elsa s’accroupit près du bassin de marée, son jupon retroussé sur un bras afin d’éviter que l’ourlet ne traîne sur les rochers recouverts d’algues. Une nouvelle espèce d’étoiles de mer était apparue, mais restait encore à déterminer si elle survivrait dans ce monde-là. Sitôt son gant mécanique enfilé, la jeune fille en activa les capteurs de stabilité incrustés au bout des doigts, puis, de l’autre main, sortie délicatement l’astérie de l’eau. »
Présentation :
Et si on pouvait vraiment créer un monde avec de l’encre et du papier ?
Avec la bonne plume, le bon papier et en respectant des règles complexes, il est désormais possible de voir naître sous ses doigts un nouveau monde. Cette nouvelle branche de la science, la scriptologie, connaît deux adeptes hors du commun : Jumi da Veldana et sa fille Elsa sont nées, comme l’univers d’où elles viennent, sous les doigts d’un scriptologue. Mais elles se sont révoltées et ont elles-mêmes appris, à leur tour, les secrets de cet art, et repris le contrôle de leur petit paradis.
Leur bonheur ne dure pas : Jumi cache un noir secret et disparaît, enlevée sous les yeux de sa fille, qui doit s’aventurer dans le monde réel pour retrouver sa trace. Des canaux d’Amsterdam aux rues du Pise, elle finit par trouver refuge dans une véritable » maison de fous » appartenant à l’ordre d’Archimèdes, c’est-à-dire une institution où scriptologues, alchimistes et mécaniciens peuvent venir se mettre à l’abri, étudier et travailler en compagnie d’autres scientifiques. C’est aussi un pensionnat, dont les élèves l’observent avec beaucoup de curiosité – au premier rang d’entre eux, Léo, un mécanicien de génie, avec qui sa rencontre fait des étincelles. L’aide promise à Elsa par l’ordre tardant à se concrétiser, la jeune fille décide de prendre les choses en main. Et ce n’est pas peu dire. Car Elsa, elle aussi, dissimule un secret…
Saura-t-elle réparer par l’écriture un univers devenu fou ? Elsa va devoir apprivoiser les règles de ce nouveau monde et se faire à la complexité des relations humaines si elle veut parvenir à retrouver la trace de sa mère. Passé tragique et ténébreuses conspirations, mondes de poche et armes ultimes : suivez cette héroïne armée d’encre et de papier dans une aventure pleine de charme et de suspense !
L’auteure :
Après un master de géophysique et une thèse de botanique, Gwendolyn Clare a décidé de se tourner vers l’écriture. Auteur de nouvelles publiées dans des publications aussi prestigieuses que Clarksworld et Asimov’s et de poésie nominée pour le Rhysling Award, elle a grandi en Nouvelle-Angleterre mais vit désormais en Pennsylvanie, où entre deux pages d’écriture, en bonne amoureuse de la nature, elle cultive son jardin et élève des canards. Son travail scientifique lui a fait faire le tour du monde. Ink, Iron and Glass est son premier roman.