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Lecture de mai 2019 ➡
Voilà un livre qui me faisait envie depuis longtemps, ne l’ayant trouvé en librairie je me suis rabattue chez mon principal dealer… Et bien m’en a pris, il est excellent, court mais intense. Les dialogues sont aux petits oignons. Une belle tranche de vie entre cité et pavillon avec juste une rue qui les sépare. Une belle leçon d’humanité comme on peut en trouver encore quelque fois.
Entre Fatiha et la famille Lampelle bien des choses vont évoluer.
« Le comportement et l’attitude » : « Je suis larguée. Je demanderai à Radia si elle connaît la différence entre les deux mots. Elle est parfois un peu compliquée Madame Lampelle sûrement parce qu’elle sait beaucoup de choses. Mais le fait d’être intelligente et cultivée ne l’aide pas vraiment avec son fils. »
Du sérieux et de l’humour sont aussi au rendez-vous. Je remercie au passage Dominique Lebel car c’est grâce à elle si j’ai acheté ce récit. Un très bon moment de lecture et je vais garder à l’œil cette auteure qui nous livre ici une très belle histoire pleine d’humanité.
Présentation :
Quand Fatiha, la femme de ménage des Lampelle, entend un râle à l’étage de la maison où elle travaille et découvre une masse sombre, inerte, étendue sur le sol, elle ne se doute pas que cet événement va changer le cours de la vie d’Arthur, jeune lycéen en train de sombrer dans l’addiction aux jeux en réseau.
Florence, sa mère, et Fatiha racontent cette dérive à deux voix et initient, chemin faisant, une certaine découverte réciproque. « Cité et pavillon » croise le regard de ces deux femmes qui vivent dans la même banlieue mixte où les habitants des HLM et ceux des pavillons demeurent dans les limites de leurs territoires, sans se côtoyer ni se connaître.
Leur récit, tantôt douloureux tantôt cocasse, donne à découvrir deux mondes ayant chacun ses codes et ses règles, deux mondes dont la souffrance n’est pas exclue, quel que soit le côté de la rue où l’on habite.
Un roman inspiré par des histoires vraies, des anecdotes et des paroles glanées tant dans les cages d’escaliers que les rues pavillonnaires.
L’auteure :
Margarita Perea Zaldívar est enseignante en communication et auteur de romans, nouvelles et manuels. « Cité et pavillon » est son second roman.