Lecture de janvier 2020 ➡
Un bon thriller psychologique où l’on part à la rencontre de Théa, institutrice révoltée par la fermeture de son école. Une aubaine, l’île de la Sauvegarde a besoin d’elle et la recrute. Rien ne l’attache plus à son ancienne vie, elle part…
Max, endeuillé, règne en maître idolâtré sur ce lieu, et c’est chez lui qu’elle va déposer ses valises. Un endroit mystique qui a la réputation d’être privilégié où violence et haine n’ont pas leur place. La communauté installée a été sélectionnée. Dès son arrivée, des craintes, des doutes s’installent, à vous de les découvrir…
Voilà un roman qui se lit vite, une écriture fluide et sans accroc. Un premier roman réussi même si l’on entre aperçoit le fil de l’énigme se dévoiler assez tôt. J’ai bien aimé les réflexions (en italiques dans le roman) que se fait Théa dans le suivi de la lecture. La manipulation psychologique tient une grande place dans cette histoire où les enfants n’en sont pas épargnés.
Au début :
« C’est terminé. Enfin, presque. Elle pensait manquer de force, de courage, de détermination. Elle se voyait flancher au dernier moment, ne pas avoir de cran, l’énergie, la volonté nécessaires. Elle était persuadée que les années l’avaient rendue faible, soumise, anesthésiée. »
❇ Présentation
Accepter un poste d’enseignante sur l’île de la Sauvegarde… L’idée séduit Théa autant qu’elle l’effraie. Rumeurs et mystère entourent ce lieu, un havre de paix qui depuis les années soixante, accueille une communauté rescapée de l’enfer et triée sur le volet. Dès son arrivée sur l’île, Théa se laisse gagner par la méfiance : pourquoi l’a-t-on choisie elle plutôt qu’une autre ?
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