Auto Ă©dition, ⁕ Drame, ⁕ Roman noir, ❀ Coup de cƓur ❀

« Alabama » de Alexis AREND

Prime Reading – 296 pages – Kindle –

🧡💛💙💚💜

Alabama est un gros coup de cƓur, avec beaucoup d’Ă©motions vives, Ă  fleur de peau, triste, joyeux quelque fois, un drame insolvable, oĂč l’espoir n’Ă©tait pas au goĂ»t du jour, juste une petite lueur et encore


« Il n’y a rien de pire au monde, ni de plus Ă©prouvant pour un homme, que d’ĂȘtre pauvre. ExceptĂ© le fait d’ĂȘtre un nĂšgre, naturellement »

Si vous n’ĂȘtes pas touchĂ©s par cette histoire dans l’histoire, car elle a bien existĂ©, c’est que votre Ăąme se perd! L’auteur nous attire dans ses filets pour ne plus nous lĂącher, son Ă©criture nous envoute, « Alabama » je ne t’oublierais jamais


Toby :

« Tu vois, quand je me plonge dans un roman, c’est un autre monde qui s’ouvre devant moi, je suis ailleurs, je vis d’autres vies, je dĂ©couvre d’autres endroits
 »

Alabama en 2013 oĂč Will assiste Ă  l’enterrement d’une personne inconnue, mais il y est invitĂ© et en ce jour lui est remis un livre : Dans les annĂ©es 50 Ă  60 c’est Trent qui raconte, il est jeune mais va ouvrir les yeux sur un monde qui le rĂ©vulse, la sĂ©grĂ©gation, le racisme, le Klan, les lynchages, sa famille, ses amis, la diffĂ©rence
 Mais on y trouve de jolis moments entre Trent et son ami Tobi, juste quelques petits passages oĂč la lumiĂšre luit. Juste un peu


« En ce temps-lĂ , la terre d’Alabama n’Ă©tait que contrastes. Contrastes dans ses paysages, des Ă©tendues sans fin, guĂšre vallonĂ©es dans le sud, saupoudrĂ©s d’un vert cru et vivant et parsemĂ©es de nuances d’ocre et de sĂ©pia Ă  perte de vue, et oĂč s’extirpaient du sol, çà et lĂ , des fermes, des hameaux, des bourgades aussi humbles que pittoresques. »

Voilà un roman puissant, fort et inoubliable, empreint de passages trÚs poétiques au milieu de ce carnage. Un drame sur fond noir et blanc!

Si vous ĂȘtes abonnĂ©s Ă  Prime Reading n’hĂ©sitez pas Ă  le tĂ©lĂ©charger, ce que j’ai fait. Deux autres coups de cƓur suivront dans mes retours, j’ai dĂ©cidĂ©ment bien choisi mes lectures de juillet.

▶ PrĂ©sentation

« Que Dieu me pardonne, je dĂ©testais l’Alabama. Je le haĂŻssais !
L’Alabama Ă©tait le pays oĂč toute la misĂšre du monde avait choisi d’élire domicile. C’était le pays oĂč se donnaient rendez-vous toutes les haines, toutes les iniquitĂ©s, toutes les bassesses humaines. Aucune rĂ©gion du globe ne mettait un tel point d’honneur Ă  annihiler la vie d’un homme, Ă  le rabaisser, Ă  lui faire courber l’échine jusqu’à le contraindre Ă  ramper Ă  terre, Ă©reintĂ©, vaincu.
Et, pour tous ceux dont le malheur Ă©tait de ne pas avoir la peau claire, l’Alabama Ă©tait tout cela aussi, en pire. Pour eux, il dĂ©ployait tout son ignoble talent, il dĂ©chaĂźnait toute sa noirceur contenue, toute sa duretĂ© rĂ©frĂ©nĂ©e. Oh oui ! Pour eux, l’Alabama se surpassait.
« Il n’y a rien de pire au monde, ni de plus Ă©prouvant pour un homme, que d’ĂȘtre pauvre. ExceptĂ© le fait d’ĂȘtre un nĂšgre, naturellement » , disait mon pĂšre.
Ô combien il avait raison ! »

1 rĂ©flexion au sujet de “« Alabama » de Alexis AREND”

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