Lecture de mars 2020 ➡
J’ai enfin fait connaissance avec Hulda et c’est une première enquête pour cette trilogie. Le roman débute sur une présentation de personnage. Hulda, l’une des enquêtrices du poste de police de Reykjavik va avoir un départ de retraite anticipé des plus mouvementé.
Mais ce n’est pas ses soixante-quatre ans qui vont la déstabiliser et finalement lui redonner du peps pour aller au bout d’une enquête inachevée par un de ses « collègues ». De plus son histoire familiale va se mêler par ses cauchemars à l’intrigue.
« L’histoire d’Elena sombrerait dans l’oubli. Et resterait à jamais celle d’une fille venue en Islande pour y mourir. »
On va aller dans de sombres histoires d’immigrations, de disparition, de meurtre passé en suicide. L’histoire en elle-même m’a rappelé les livres d’Agata Christie. On a une impression de ralenti dans les scènes, de brumes et de mauvais temps qui encombre l’esprit mais qui finalement prend des allures de cascades. Le temps presse, le temps est mauvais.
L’écriture de l’auteur est précise et sans violences extrêmes même si celles-ci sont bien là. Tout se cache derrière un voile de pudeur que je retrouve souvent chez les auteurs de grand Nord, malgré les sujets abordés, qui eux sont bien noirs et terribles.
Vous l’aurez compris une double histoire prenante qui amène à se poser des questions sur cette trilogie à venir. J’ai été scotchée par cette fin… je suis très curieuse de connaître la suite : L’île au secret.

✳ Présentation
Hulda a tout donné à sa carrière. Mais en faisant toujours cavalier seul. Elle a beau être une des meilleures enquêtrices du poste de police de Reykjavik, à soixante-quatre ans, sa direction la pousse vers la sortie.
La perspective de la retraite l’affole. Tout ce temps et cette solitude qui s’offrent à elle, c’est la porte ouverte aux vieux démons et aux secrets tragiques qu’elle refoule depuis toujours. Et ses échappées dans la magnificence des paysages islandais, pour respirer à plein poumons la sauvagerie de son île, ne suffiront plus, cette fois.
Alors, comme une dernière faveur, elle demande à son patron de rouvrir une affaire non résolue. Elle n’a que quinze jours devant elle. Mais l’enquête sur la mort d’Elena, une jeune russe demandeuse d’asile, bâclée par un de ses collègues, va s’avérer bien plus complexe et risquée que prévu. Hulda a-t-elle vraiment pesé tous les risques ?