Lecture de mai 2020 ➡
Editions du Masque – 332 pages – Kindle –
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Un coup de cœur terrible pour un roman qui l’est tout autant. La manipulation et l’emprise d’un homme sur une femme sont les principaux sujets de ce roman. Roman d’une terrifiante réalité…
Je découvre l’auteure avec ce titre et c’est le grand chamboulement. Et oui, c’est un vrai coup de cœur mais je ne le recommanderais pas à tous. Un sujet malheureusement courant où les femmes ne s’en sortent pas indemnes, voire pas du tout. Il y a aussi quelques hommes qui sont touchés.
L’auteure entre par la petite porte pour nous démontrer « la manipulation », qu’exerce l’homme sur sa deuxième compagne, elle est sournoise et l’on ne s’en aperçoit où l’on ne veut pas la voir dès ces débuts. Et pourtant… Pour en sortir c’est une tout autre affaire, pour ceux qui ne l’ont pas vécu ils diront simplement : mais pars… Tellement facile!
Cette manipulation on la sent arriver doucement, l’auteure nous laisse percevoir quelques lignes qui devraient nous alerter, dans son jeu d’écriture elle excelle et c’est ce qui m’a le plus touchée. Elle remet en place aussi les autorités, la justice, qui sans preuve « marquante » ou faute de « prit sur le fait » rien ne peut être engagé et c’est une réalité tellement injuste et vraie. Elle met en avant, aussi, la culpabilité des victimes et tant d’autres vérités…
Un roman alarmant, éloquent, ne fermez pas les yeux sur ce qu’il peut se passer à côté de chez vous. Je n’ai pas tous les mots pour décrire ce que j’ai ressenti sur cette lecture, je vous laisse dans ces pages poignantes.
Note de l’auteure :
« En 2019 au mois d’octobre où je finissais de relire les épreuves de ce livre, 124 femmes étaient mortes assassinées par leur conjoint ou leur ex-conjoint. J’ignore combien d’autres mourront d’ici à ce que vous lisiez ce livre. »

✔ Présentation
Sandrine ne s’aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l’aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues.
Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu’il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias.
Mais ce n’est pas son fils, ce n’est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d’abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s’écroule.
Une vraie merveille, celui-ci…
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