Lecture d’octobre 2020 ➡
Slatkine & Cie – 324 pages – Kindle
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Ce récit je viens de le lire en numérique et je vais m’empresser d’aller l’acheter en version papier pour l’avoir dans ma bibliothèque. La couverture est assez « parlante » et lorsque l’on se plonge dans le roman c’est très prenant. Un joli coup de cœur pour cette histoire pourtant noire mais humaine.
J’étais en cours de lecture avec « Le cercle » de Bernard Minier lorsque « La loi des hommes » est sorti. Inutile de vous dire que de par mon manque de concentration du moment et la longueur dudit Cercle, je me suis empressée de le poser et de partir avec Jacques, narrateur, déterrer de vieux souvenirs… Lesquels vous découvrirez en le lisant.
Ce que Jacques a découvert il le confie à sa fille, son épouse n’en sera rien dans un premier temps. Comme le résumé vous le décrira, ce dernier est cantonnier et s’occupe, entre autre, du cimetière de sa commune. Par manque de place il doit déterrer de très anciennes tombes et c’est là que la seconde histoire commence…
« Ce soir-là, Mireille s’est couchée tôt mais Jacques ne la rejoint pas. Il patiente quelques minutes pour être certain qu’elle ne reparaîtra pas, et sort l’ordinateur de sa sacoche. Aude lui a déjà adressé un message. Comme lui, elle trépigne de découvrir ce qui se cache derrière ces pages griffonnées à l’encre de Chine. Elle lui promet de travailler d’arrache-pied. »
Ces pages vont nous faire partir à Londres dans les années 1800 où le « marchandage » d’enfants était monnaie courante! Wallace, inspecteur de Scotland Yard, a été missionné sur une affaire très spéciale en ces lieux de désespoir.
« Il y avait des demandes spéciales… Des hommes qui désiraient des filles plus jeunes. Onze ans, douze ans. Ils étaient prêts à payer très cher. J’en ai parlé à Becky, elle a refusé net. Alors, j’ai travaillé avec un autre lupanar, une autres maquerelle, moins regardante. »
C’est avec une humanité très forte que l’auteur nous écrit ces lignes. J’ai été très touchée et émue par ce récit. La loi des hommes… La justice… Ce qu’il faut caché… Ceux qui sont manipulés… Les évincés… La corruption… Aujourd’hui encore tout ceci existe, je ne peux que le confirmer. Que ce soit au niveau de l’entourage des enfants maltraités physiquement et ou psychologiquement, des femmes harcelées, agressées où certains attendent que le pire se déroule sous leurs yeux pour les ouvrir… Enfin, voilà un roman qui m’a beaucoup plu et qui va laisser des empreintes certaines.
Je voulais aussi féliciter l’auteur qui, partit de l’autoédition, se trouve aujourd’hui édité chez Slatkine & Cie pour ce roman, son huitième, et par là même pour ➡ « La tête du lapin bleu » qui est devenu « Les yeux d’Ava » chez Le livre de Poche. Bravo Wendall… Le petit clin d’œil de Jacques à la fin du récit m’a fait penser à quelqu’un!

✅ Présentation
Jacques est homme à tout faire pour la mairie de Houtkerque, dans le Nord. Un jour, alors qu’il est chargé d’entretenir le cimetière du village, il découvre des mémoires, rédigées en anglais. Aidé par sa fille, il se met en tête de les traduire, et comprend que leur auteur est un inspecteur des mœurs de Scotland Yard ayant vécu en pleine époque victorienne.
L’aller-retour entêtant, entre hier et aujourd’hui, entre cette loi des hommes et les violences faites aux femmes.
Je suis vraiment heureux qu’il t’ait plu 🙂
Quel chronique ! Elle envoie du pâté ☺ ♥
Mille mercis Annick ♥
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Merci à toi 💜
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