Liana Levi éditions – 400 pages – Poche –
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Après avoir lu la chronique de Virginie sur ce roman j’en avais fait une capture d’écran pour l’acheter et voilà qu’à Noël je le reçois en cadeau. Je ne saurais comment te remercier Virginie! Un énorme coup de cœur, un récit dont je me souviendrais car cette vie de quartier c’est mon enfance, adolescence (sans les usines d’acier mais avec la raffinerie de Feyzin)… Que d’émotions et d’empathie pour ces familles!
▶ « Via Stalingrado », Italie du Sud, et ses barres d’immeubles, la méditerranée, et, en face, l’île d’Elbe : un autre monde! Elles ont 13 ans et une furieuse envie de vivre, une amitié soudée, les principaux moments de joie et de rire sont dehors. Anna la brune et Francesca la blonde vivent le présent, elles se cherchent, testent, elles sont belles et rayonnantes et tout est à découvrir.
Dans ce coin d’Italie, gris, poussiéreux, ce sont les usines d’acier qui font vivre ces familles. Des parents absents ou trop présents! Deux rayons de soleil au milieu de cette cité et quelques grains de poussières qui s’insinuent entre elles… Elles ont des rêves, des projets, et comme dans tout ce milieu de misère, certains s’en sortent d’autres moins ou pas du tout.
Jeune auteure, Silvia Avallone nous dévoile son premier roman qui est une merveille. Je n’ai pas mis longtemps à lire ces quelques 400 pages. Poignant, bouleversant, un roman contemporain à vif, une ambiance captivante, des personnages criants de vérité et captivants sans mièvrerie, un final qui m’a achevée… Merci Virginie!

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Silvia Avallone, avant d’étudier la philosophie à Bologne, a vécu en Toscane, à Piombino, la ville industrielle qui sert de toile de fond à D’acier. A 25 ans à peine, ce premier roman la propulse en tête des meilleures ventes en Italie. Célébré par la critique, traduit dans 12 pays, en cours d’adaptation au cinéma, D’acier a été finaliste du prix Strega et couronné par le Campiello Opera Prima.
