Pocket – 830 pages – Poche –
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Comme dans un comte, Luca Di Fulvio nous décrit avec moultes talents l’histoire d’un petit prince. Je n’avais jamais lu l’auteur, mais j’avais lu des chroniques sur « Le gang des rêves » dont beaucoup avait aimé et j’ai donc choisi un autre titre pour ne pas être influencée.
Et comme vous vous en doutez dans un comte il y a les gentils et les méchants, les riches et les pauvres. Ici rien ne déroge à cette règle et c’est sur quelques 840 pages que j’ai été happée par les descriptions, les scènes, l’époque et les personnages.
« »Bonne nuit, père », dit-elle en se glissant hors de la chambre. Ojsternig ne répondit pas. Il attendit que sa fille soit sortie, avant de palper son corps émacié, desséché par la rancœur et le vice. Il écouta le battement de son cœur. Il n’éprouvait aucune émotion. Aucun sentiment de culpabilité. Seule la cruauté l’excitait et le faisait se sentir vivant. Avant de s’endormir, il décida qu’il ordonnerait le lendemain la première pendaison d’un mineur. Pour son divertissement… »
👑 Royaume de Saxe, 1407, le petit prince héritier va assister à une scène des plus horribles, les conditions dans lesquelles il a vécu jusqu’à ce jour vont s’écrouler! Mais, une jeune fille va le sortir de cette horreur, la suite il faut la découvrir par vous-même.
En dehors de l’histoire du roman en elle-même, l’écriture est assez envoutante pour ne pas lâcher le récit, il ne m’a fallu que quelques jours pour le lire sans m’ennuyer. Et bien sûr « Le gang des rêves » m’attend sagement dans ma PAL.
J’ai toujours eu un petit faible pour les histoires de la haute société à ces époques révolues (Mireille Calmel, Juliette Benzoni en sont des auteures que j’apprécie pour cela aussi). Les détails de cette vie antérieure et lointaine m’embarquent en un temps ancien où le mélange des peuples n’étaient pas d’actualité (on pourrait dire la même chose aujourd’hui!). La cruauté et les crimes y sont décortiqués dans tous les sens du terme. L’amour en fait partie sans concession. Luca Di Fulvio est un narrateur de charme, d’émotions, d’aventures, d’humanité… Voilà, pour ce roman historique, une littérature italienne qui nous transporte au-delà de nos murs.

Grâce à la fille d’une domestique il parvient à s’enfuir et trouve refuge chez les serfs. Une nouvelle vie commence pour le prince. Mais l’héritier saura-t-il oublier d’où il vient pour survivre ?