Mon retour – Extrait – Présentation – ▶
Lecture d’avril 2019 ➡
Il y a Agathe, Angus, Monjhette – « Chien fidèle témoin malgré lui », et Achille, entre autres. Dans le marais poitevin poussent de très belles roses rouges. Savez-vous qu’il faut le meilleur engrais pour cette très belle couleur, ces tiges verdoyantes aux épines ardues. Achille en prend grand soin, le monde dans lequel il vit est de ces trois tons : blanc, noir et gris. Le roman débute avec Agathe pendant un quart de temps… Bam une claque. Angus, qui deviendra l’ami fidèle d’Achille, prend la suite. Nous aurons les ressentis de Monjhette, et pour le final Achille prend la relève. On dérive sur l’envie, l’extase et la déception.
« Réfléchis. Il y a le blanc, où tout est beau, et le noir, où tout va mal. Mais le gris est pire que le noir. Gris, c’est quand on n’espère plus rien. t’es entre deux. Tu p eux être dans le noir et te battre pour atteindre le blanc, Agathe. Mais quand t’es dans le gris, en général, tu t’en contentes. Tu fais avec. Tu ne te remues pas pour remettre les pendules à l’heure puisque tout n’est pas si sombre. Tu comprends? »
Diverses émotions vont intervenir pour les personnages de ce roman et même si Achille mène la barque, c’est vers Angus que j’aurai eu le plus d’empathie (va comprendre) chacun le vivra à sa manière. Comme pour les autres romans de l’auteur je me suis laissée dériver dans cette histoire qu’il a su mener de main de maître, on se prend des chocs à point nommé, et le final en adéquation avec tout le récit. Un roman noir avec quelques belles scènes « thrillesques »… Merci beaucoup Luca pour ta confiance renouvelée, j’ai passé un très bon moment de lecture et je recommande vivement cet auteur. J’aime aussi beaucoup la couverture.
Présentation :
1935, dans le marais poitevin.
Au milieu des roses, ivre d’amour, un homme chérit follement les femmes qui traversent sa vie.
Mais quand les cœurs ne battent plus à l’unisson, quand les braises des amours déchus cessent de se consumer, des secrets profondément enfouis ressurgissent ; des secrets qu’il eût mieux valu ne jamais déterrer…