Éditions de Noyelles – 444 pages – Broché –
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Un drame psychologique plutôt qu’un thriller, inspiré de faits réels, ici tout tourne autour de Jeanne, vingt-neuf ans. Lorsqu’une personne proche s’en va, s’enfuit, où comme dans ce récit est dans un lit d’hôpital depuis 4 ans dans le coma, cette personne prend une certaine place dans la vie de famille de tous les jours. C’est dans ces moments-là que les vivants autour se révèlent. Je souligne que l’intérêt pour la couverture m’a grandement incitée à choisir ce roman ainsi bien sûr que l’auteure déjà lu.
C’est le professeur Goossens qui va convoquer les parents et l’époux de Jeanne et de là entre en jeu une décision à prendre que personne ne veut entendre. C’est par ces mots que l’on ne veut pas comprendre que la vie de Jeanne dépend. On sait que les comas ne sont pas tous irréversibles, une petite lueur reste perceptible et l’on s’y accroche. Mais dans la famille Mercier rien ne va se passer aussi simplement.
Entre ce choix de laisser vivre ou laisser partir, un engrenage de taille vient modifier les perspectives de la suite de ce récit, vous le découvrirez en le lisant. Des rebondissements impensables vont venir sournoisement nous éberluer, impossible diront certains, mais si pourtant l’auteure nous le dit, le récit est inspiré de faits réels… Entre douleur et douceur, entre dénie et réalité, l’auteure nous attrape dans ses filets au fil de la lecture pour ne plus nous lâcher.
Il y avait longtemps que je n’avais pas relu cette auteure et c’est avec un grand plaisir que je la retrouve avec ce titre.
Déjà lu :
- L’innocence des bourreaux en 2016 (Le blog n’était encore pas en service 😉 )
- Derrière la haine en 2017
- L’instinct maternel en 2018

Comme s’ils n’avaient plus le droit de vivre pour de vrai tant qu’elle était morte pour de faux.
Cela fait quatre ans que la vie de la famille Mercier est en suspens. Quatre ans que l’existence de chacun ne tourne plus qu’autour du corps de Jeanne, vingt-neuf ans. Un corps allongé sur un lit d’hôpital, qui ne donne aucun signe de vie, mais qui est néanmoins bien vivant. Les médecins appellent cela un coma, un état d’éveil non répondant et préconisent, depuis plusieurs mois déjà, l’arrêt des soins. C’est pourquoi, lorsque le professeur Goossens convoque les parents et l’époux de Jeanne pour un entretien, tous redoutent ce qu’ils vont entendre. Ils sont pourtant bien loin d’imaginer ce qui les attend. L’impensable est arrivé. Le dilemme auquel ils sont confrontés est totalement insensé et la famille de Jeanne, en apparence si soudée, commence à se déchirer autour du corps de la jeune femme…