Belfond – 238 pages – Kindle –
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Wouhaou! Rare que je commence un retour par cette expression, mais la petite jeune dame nous a emmenĂ© loin dans la terreur et l’horreur vers une prison non officielle. TirĂ© d’un fait rĂ©el, l’auteure a su m’embarquer avec Marius dans ce lieu cachĂ© oĂč la vie des hommes incarcĂ©rĂ©s ne sera plus qu’expĂ©riences mĂ©dicales⊠ça vous rappelle quelque chose? Et oui moi aussi, les camps⊠Mais ici c’est plus rĂ©cent!
La torture est le quotidien d’hommes et de femmes pour « Ă©radiquer » le mal dont on les accuse – Ă tort ou Ă raison – peu importe le nombre, le genre, il faut trouver un remĂšde Ă ces maux. L’histoire dĂ©bute sur des vacances en amoureux dans un bar Ă Grozny oĂč ici tout bascule. Marius se retrouve enfermĂ©, des cris, des pleurs, des hurlements de terreur. On ne peut pas rester insensible Ă Marius et son histoire. Rien que de me le remĂ©morer j’en suis encore bouleversĂ©e.
« Toutes les formes principales de comportements dĂ©viants sont l’alcoolisme, la toxicomanie, la criminalitĂ© et⊠ça »
Une lecture difficile, engagĂ©e, pour public averti, qui va nous retourner les tripes, et pourtant j’en ai lu des romans trĂšs noirs, mais lĂ ! Ce n’est pas non plus de la violence gratuite, attention, ceci est dĂ©crit intelligemment tout en respectant les faits tels qu’ils ont existĂ© avec bien sĂ»r une lĂ©gĂšre fiction autour.
đ€ Un coup de cĆur qui lui s’est retrouvĂ© en miette. Et, pour un premier roman chapeau bas Lorraine! đ€

Aujourd’hui, Marius est enfermĂ©, il a tout perdu, Ă commencer par ses droits. Il entend des hurlements, des hommes sont torturĂ©s. On les accuse d’ĂȘtre malades, contagieux. Dans cette prison non officielle, ils font l’objet d’expĂ©riences mĂ©dicales, menĂ©es par ceux qui veulent trouver l’origine de leur mal et surtout un remĂšde Ă ce flĂ©au.
Avec l’histoire de Marius, inspirĂ©e d’un drame qui a choquĂ© le monde entier, Lorraine Letournel Laloue embarque le lecteur pour un aller simple en enfer.
J ai jamais osĂ© lire ce roman…đ€Ș
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Rhaaaa dur dur mais ça vaut le dĂ©tour, j’avoue j’ai mis un moment aussi đ
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