Seuil éditions – 240 pages – Broché –
🌸🌸🌸🌸
Mes vifs remerciements à l’opération masse critique privilégiée de ▶ Babelio et aux éditions du Seuil pour ce roman intrigant. Roman posthume qui a vu le jour grâce à son plus jeune fils Nick Cornwell (romancier sous le pseudonyme de Nick Harkaway). Un récit qui nous dévoile une partie du fonctionnement des Renseignements britanniques, les infiltrations d’agents secrets et le tout joué dans une librairie.
Deux personnages importants à suivre au fil de la lecture : Julian qui s’installe dans une librairie sur la côte anglaise, il a quitté volontairement son métier de trader; et Edward, personnage mystique, immigré polonais, qui lui rend visite et s’intègre inopinément dans l’évolution de sa librairie.
Voilà un texte qui pourrait prendre des allures de polar humoristique jusqu’à aller vers le roman noir. Le sujet varie sur les agents secrets vieillissants, ce qu’il reste de leurs missions, et surtout démêler qui est vraiment qui dans toute cette histoire. On pourrait s’empêtrer dans la position des personnages, mais avec ces chapitres courts, pas le temps de se poser trop de questions et l’on remet vite dans le bon ordre tout ce petit monde.
Une intrigue complexe, intéressante, vite lu où j’ai passé un bon moment. Déjà lu de cet auteur ▶▶ « Retour de service » que m’avait offert Sonia.

Lorsqu’une lettre parvient entre les mains d’un haut gradé des Services, l’avertissant qu’une taupe organiserait la fuite d’informations confidentielles, son enquête le conduit jusqu’à cette paisible localité du Norfolk.
Dans L’Espion qui aimait les livres, John le Carré révèle les affres et les doutes des agents secrets, dans l’exercice de leur fonction comme derrière les portes closes de leur foyer. Par-dessus tout, il dénonce comme jamais auparavant les faiblesses du Renseignement britannique. Un roman passionnant, point d’orgue d’une œuvre grandiose.