⁕ littérature nordique, ❤ Coup de cœur ❤, roman historique

« Oiseaux de tempêtes » de Einar KÁRASON

Grasset éditions – 157 pages – Broché –

❄❄❄❄❄

Je fais un impair dans mes retours de lectures car hier j’ai lu un livre qui m’a impressionnée! « Oiseaux de tempête » n’est pas un titre que j’aurais acheté. Je l’ai lu dans le cadre du Prix des lecteurs pour le Prix Étranges Lectures de la bibliothèque de Saint Geyrac. Il ne m’a pas fallu trois heures pour le finir et rester coite!

De la littérature islandaise, un roman maritime, 1959 sur la mer du Labrador – qui est une partie de l’océan Atlantique entre le Labrador (Canada) et le Groenland. Une force magistrale sort de l’écriture de l’auteur qui nous embarque sur un bateau de pêche, celui-ci va vite se retrouver coincé et pratiquement enseveli par les glaces du grand Nord.

« En février 1959, plusieurs chalutiers islandais ont été pris dans une tempête sur les zones de pêche situées au large du Labrador. L’histoire que voici est inspirée de ces événements bien que le récit lui-même et ses personnages obéissent aux seules lois de la fiction ».

Entre fiction et réalité, on va s’immerger avec l’équipage sur le chalutier Mafur au large de Terre-Neuve-et-Labrador. Chargé à bloc avec ses 32 marins, il doit rentrer au port à Reykjavik. Les éléments vont se déchaîner et c’est là que j’ai été complètement envoutée dans l’histoire. J’ai été prise malgré moi dans cette aventure loin du commun, hyper réaliste, glaçante, au point d’en être épuisante!

Ceci n’est pas un thriller mais il en dépasse de beaucoup par son réalisme. J’ai été bluffée par cette écriture aussi captivante et intense.

L’auteur :

Einar Karason, né en 1955, est un des écrivains les plus populaires dans son pays. Après La Sagesse des Fous (Editions du Seuil, 2000), Oiseaux de tempête est le deuxième de ses romans à être traduit en langue française.

Nous sommes en février 1959. La chalutier Mafur vient de terminer sa campagne de pêche au large de Terre-Neuve-et-Labrador. Les cales sont chargées de sébaste et les trente-deux marins présents à bord pensent déjà à rentrer au port, à Reykjavik, lorsque la météo change drastiquement. La température chute, les vents se déchaînent. Toutefois, le plus grand danger ne vient pas de la houle et des vagues qui déferlent impitoyablement sur le bateau, mais de la glace qui s’accumule sur le pont. Bientôt tout est pris sous une épaisse couche de glace, le bastingage, les flancs, la passerelle, et cette gangue devenant de plus en plus lourde, le chalutier risque d’être entraîné vers le fond. Les membres de l’équipage se relaient alors sans arrêt pour essayer de dégager le pont. Plus personne ne dort, on s’accorde tout juste quelques pauses pour reprendre des forces et se réchauffer. Tous le savent  : une course contre la montre est engagée, une bataille de vie ou de mort.
 
Le roman haletant d’Einar Karason nous plonge littéralement dans les eaux gelées de la mer du Labrador. L’hyper-réalisme du récit nous fait ressentir la lutte contre les vagues au-delà de l’épuisement, et l’on partage la fureur de vivre de ces hommes menacés par les forces déchaînées de la nature comme si l’on se trouvait à bord…  Un tour de force, un livre d’aventure et un grand roman maritime à la fois.

1 réflexion au sujet de “« Oiseaux de tempêtes » de Einar KÁRASON”

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s