Pocket – 730 pages – Poche –
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Après un beau coup de cœur pour ▶▶ « L’aliéniste« , je me suis plongée dans ce titre avec un regard pétillant, curieuse et impatiente. Et ce sera un second beau coup de cœur pour « L’ange des ténèbres » qui avec plus de 700 pages m’a happée. Un thriller psychologique, historique, mené d’une main de maître.
« Ce n’est pas d’être allé dans la maison des ténèbres qui compte, mais d’en être sorti. » – Théodore Roosevelt.
On repart avec des personnages connus (de L’aliéniste), une intrigue démoniaque, des détails croustillants, des analyses en conjonctures très intéressantes et hyper documentées. Un environnement ressenti comme si l’on y était, gris, mystérieux, triste, brumeux. Les enquêtes sur ces années-là m’ont toujours fascinées (lorsque c’est bien écrit comme ici).
New York en 1897, une petite fille a disparu. L’équipe qui entoure Lazlo Kreizler se forme à nouveau. Suspens, rebondissements, chemin de traverses, voyages, jusqu’à la délivrance et quelle fin! Et toujours les femmes mises en avant…
L’écriture est captivante. Les débuts d’enquêtes portées sur le médico-légal apparaissent, c’est une mine de découvertes. Les protagonistes ont tous leurs rôles bien déterminés. Les conditions de la femme dans nos sociétés, la politique, d’autres thèmes abordés aussi. J’ai adoré cette lecture et je recommande de lire « L’aliéniste » et celui-ci en suivant, pour les amateurs de thrillers policiers historiques et psychologiques.

Immédiatement, l’équipe de Lazlo Kreizler se reconstitue autour de Sara, et de déductions en analyses, le profil psychologique apparaît sur le grand tableau noir. Mais le portrait qui se dresse peu à peu est d’autant plus effrayant qu’il a toutes les apparences de la normalité…