Robert Laffont – 288 pages – Broché –
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Ayant lu « La petite fêlée aux allumettes » de cette auteure, je m’attendais bien à une enquête d’un genre humour décalé. C’est avec un grand plaisir que je retrouve dans son style des personnages connus, voir reconnus. « Nom d’une pipe » le sous-titre vous donnera un aperçu de l’art que Magritte nous a laissé. Et c’est autour de cet art que va se dérouler l’enquête de Magritte et Georgette.
Comme pour le premier titre que j’ai lu, ici les crimes sont anticipés au vue des œuvres de l’artiste. L’intrigue se passe à Bruxelles. Le côté décalé de l’écriture de cette auteure me plait beaucoup.
Les recherches autour de cet artiste sont savamment décortiquées et nous sont présentées au fil de la lecture. On voit les œuvres et c’est avec plaisir que j’ai été faire des recherches pour revoir les tableaux correspondants aux scènes décrites.
Ces nouvelles couvertures adaptées aux cosy crime ou cosy mystery n’avaient jusqu’à maintenant que peu d’attrait pour moi, et puis je m’y suis faite et je dirais aujourd’hui qu’elles sont le reflet du contenu du roman. Une lecture plaisante entre deux romans plus noirs comme je les aime.
Je remercie #MasseCritique, #Babelio et les éditions #RobertLaffont « La Bête Noire » pour cette lecture détente que je recommande vivement.

▶ Présentation
Une série d’enquêtes inédites menées par le peintre René Magritte et sa femme, Georgette.
C’était au temps où Bruxelles bruxellait…
À l’arrêt du tram, le célèbre peintre René Magritte, chapeau boule, costume sombre et pipe au bec, a une vision étrange : une jeune femme en robe fleurie, debout à côté de son corps ! Il en parle à Georgette, son épouse, et immortalise la scène dans un tableau. Quelques jours plus tard, cette femme est retrouvée assassinée, avec une lettre d’amour parfumée dans son sac et un bouquet de lilas sous sa robe.