Auto édition – 296 pages – Kindle –
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C’est ici un superbe conte que nous livre l’auteur. « La mort et l’enfant » écrit tout en poésie, espoir, envie de vivre, douceur et résilience… Ce titre est le cinquième de l’auteur que je lis, il me rappelle un peu « Josh » un drame autour de l’enfance, une pointe de surnaturel. Ici l’enfant réclame la vérité et désire tout savoir sur la mort et la vie qu’il n’aura pas, pour lui plus que quelques heures qu’il veut voir inoubliables.
La Mort lui accordera son désir, et, avant de le laisser partir ils feront un voyage ensemble où le temps n’est plus compté. Danny Sullivan, 10 ans en fin de vie, cela pourrait être terrible à lire mais ici l’auteur a su m’embarquer dans cette univers où la Mort et l’enfant vont faire un bout de chemin côte à côte.
Une très belle histoire, émouvante avec une pointe d’humour, de fantasy. Et non, l’auteur ne rentre pas dans le mélodramatique, c’est avec une curiosité exacerbée et pleine de questionnements que l’enfant nous entraine avec lui au côté de la Mort.
Alexis Arend a plusieurs styles d’écriture et à chaque fois c’est une surprise, j’avoue avoir eu une préférence pour un des cinq romans déjà lus, mais il y en a encore bien d’autres alors à suivre bien sûr. Un auteur indépendant qui est une valeur sûre à mes yeux, discret, et qui mérite d’être mis en avant.

▶▶ Lu du même auteur :
- Josh en octobre 2018
- La lueur en août 2020
- Alabama en juillet 2021
- Perdition en décembre 2021
- La mort et l’enfant ci dessus