Ajna de Scorto – 159 pages – Poche dédicacé –
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Une enquête du commissaire Merle, il en existe plusieurs avant ce titre, mais les enquêtes sont indépendantes. J’ai pu rencontrer l’auteur au salon du livre #NoirVézère en juillet 2021. J’ai lu ce titre en octobre 2022 et je vous en parle aujourd’hui enfin!
Pour ma part, je découvre le commissaire Merle tout juste endeuillé et donc plus susceptible, usé et démoralisé. Pourtant il va devoir enquêter sur deux abominables crimes, il donnera tout de lui-même. Nous sommes à Nevers un matin de décembre, Auguste Merle rejoint l’inspecteur Louchet sur une première scène de crime que je ne décrirais pas ici…
Nous voilà dans un super polar, une écriture fine, ciselée où des moments forts se côtoient avec certains beaucoup plus doux. D’où une certaine surprise lorsque les actes criminels qui nous tombent dessus. Ceux-ci sont assez visuels et cruels, ce qui en fait un récit très agréable à lire. Au milieu de cette intrigue se mêlera un auteur, de la mythologie, de la jalousie…
« La forêt semblait calme et déserte dans le bois des Ouches. La neige avait recouvert la terre et l’herbe qui jusqu’il y a quelques jours encore, tapissaient l’emplacement du sous-bois où quelques hommes s’affairaient mécaniquement et en silence en ce petit matin… »
Quelques débuts de chapitre où l’on pense faire une belle petite balade jusqu’à tomber dans l’innommable. Un vrai plaisir à lire et à savourer. Voilà quelques 150 pages qui se lisent très facilement et rapidement à loisirs. Je jette une petit clin d’œil à Anne-Sara et Steph car sans elles je n’aurais peut-être pas acheté ce roman et rencontré l’auteur.
« Que n’avait-on pas fait au nom de l’amour ? » pensa le commissaire Augustin Merle en rajustant son chapeau sur son front.
Merle devait résoudre deux meurtres abominables, commis presque simultanément. Cependant, ses nombreuses nuits blanches et le chagrin de son deuil récent pesaient lourdement sur son moral.
Il tourna la tête vers l’une des fenêtres de l’immeuble d’en face. Archimède, le chat voisin, semblait lui dire que contrairement aux vieilles croyances, ʺla nuit, tous les chats ne sont pas gris !ʺ. Mais comme le croient les assassins : ʺla nuit, tous les crimes sont permis !ʺ.
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